Reins en fer à cheval : où chercher les vaisseaux lors de la chirurgie rénale ? - 28/10/16
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Résumé |
Objectifs |
Le rein en fer à cheval est une anomalie congénitale fréquente, asymptomatique mais favorisant des pathologies, telles que les lithiases rénales, certaines tumeurs rénales et les traumatismes. Leurs variations vasculaires multiples compliquent les prises en charge chirurgicales. L’objectif était d’étudier la vascularisation des reins en fer à cheval afin de mieux appréhender la prise en charge chirurgicale de ces patients.
Méthodes |
Cette étude descriptive était basée sur l’analyse radiologique de scanners abdomino-pelviens injectés chez des patients porteurs de reins en fer à cheval. Une recherche avec les mots clés « rein en fer à cheval » a été réalisée dans le logiciel de radiologie, et les scanners ont été analysés par un radiologue et un urologue conjointement. Le nombre d’artères et de veines par rein ainsi que leurs localisations et leurs origines vasculaires étaient relevées. Puis les différentes répartitions vasculaires par rein étaient classées selon la classification de Graves.
Résultats |
Au total, 33 scanners abdomino-pelviens de patients porteurs de reins en fer à cheval ont été inclus sur les 150 étudiés entre 2005 et 2014. Le nombre moyen d’artères par rein était de 3,6 artères (2–8) et le nombre moyen de veines par rein était de 3,3 veines (2–6). Le nombre moyen d’artères et de veines par segment anatomique du rein (partie droite, centrale et gauche du rein) est présenté dans la Fig. 1. Le nombre d’artères relevées par segment anatomique du rein est présentée dans le Tableau 1. La répartition vasculaire selon la classification de Graves est présentée dans le Tableau 2.
Conclusion |
La vascularisation des reins en fer à cheval est hétérogène surtout au niveau du segment médian rénal pour lequel les artères naissent majoritairement de la face antérieure de l’aorte et des artères iliaques. Cette complexité anatomique justifie la réalisation d’un angioscanner pour appréhender au mieux la vascularisation notamment en vue d’une chirurgie conservatrice.
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Vol 26 - N° 13
P. 747-748 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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